
Fin 2019 / début 2020, je prenais la dure décision de mettre fin à mon aventure dans la start-up montée 11 ans auparavant, et dans laquelle j’étais co-fondateur. L’étiquette importe peu, mais elle est pour moi importante dans la compréhension de la difficulté symbolique et sentimentale de la décision que je prenais alors ; je sentais alors un mal-être profond, et un sentiment de ne plus être à ma place.
C’est ainsi que fin Avril 2020, en distanciel par rapport au télétravail imposé par la situation mondiale du COVID, je terminais une aventure éprouvante, dans laquelle j’ai pu connaître tous les niveaux de montagnes russes, en restant fidèle et persévérant dans les tempêtes, qui était pour moi bien plus qu’un simple « travail » ; c’était la fin d’une aventure de vie, que je laissais un peu avec un sentiment amère d’échec personnel dans la réalisation de tous les rêves que je portais.
Ce mal-être que pendant (trop) longtemps je n’avais pas osé écouter, préférant trouver mille excuses à celui-ci pour tenter de raccrocher la locomotive de la motivation à mon wagon alors en roues libres. Puis il a fallu que je fasse une seconde réalisation avant de vraiment acter mon départ ; celle de comprendre que je ne serai pas capable de m’assurer des réponses claires quant à ce que sera ma suite professionnelle tout en continuant d’être impliquer dans cette aventure… dans laquelle in fine je resterai sérieusement productif jusqu’à mon tout dernier jour !
Cette décision a mis du temps à mûrir, et je pense que c’est lorsque j’entamais ma première introspection avec un psy, plus d’un an auparavant, que le début d’un cheminement parallèle à alors commencé à tisser sa toile. On ne peut pas dire que ce psy, très freudien dans l’approche, me convenait parfaitement, mais c’est là que j’ai consciencisé le fait d’investir sur moi, pour moi, et de prendre ce temps hebdomadaire pour me centrer uniquement sur moi.
C’était alors que sans le savoir, en plein confinement, j’entamais là le plus beau chemin vers mon épanouissement !