Hier soir, une question d’une Âme sur son chemin attira mon intention : « L’Amour de soi ??! Est-ce possible quand on a dû grandir sans la présence ni l’attention de ses propres parents ??! »
Question qui me touche, certainement d’une autre façon que celle que exprimée par cette personne, de part sa propre expérience et son propre vécu. Néanmoins, sans hésitation, je commencerai par dire que Oui, c’est possible, et bien heureusement.
D’un point de vue verre à moitié plein, je dirai même qu’une telle expérience choisie par l’Âme, qui a choisi la teneur de son incarnation dans la matière, apporte peut-être le terreau fertile à très vite devoir assimiler une certaine force intérieure à se construire de façon plus solitaire, sans trop d’appui extérieur, et ainsi, réaliser que beaucoup de ressources intérieures se cachent en nous, et ce même depuis le plus jeune âge.
Alors certainement qu’on ne le réalise pas de suite, et qu’on puisse avoir tendance à s’être focalisé, consciemment ou inconsciemment, à n’y voir que le verre à moitié vide, surtout lorsqu’on réalise ce que l’on a pas en comparaison au cadre extérieur qui nous entoure.
Néanmoins, quand on a pris conscience de ce manque d’Amour, ou bien d’attention dans notre construction, on peut à partir de là aussi s’atteler à voir ce que l’on a parcouru comme chemin avec un tel bagage, la personne que l’on est devenue, et ce qu’on a pu accomplir dans notre passé jusqu’ici.
Et là, cela peut alors nous révéler une autre face de nous-même dont on avait peut-être pas conscience, mais dont on peut avec du recul tirer beaucoup de fierté personnelle, et apprendre petit à petit à s’offrir de la compassion, de la fierté, et enfin de l’Amour.
Il ne s’agit pas là d’un processus magique et ultra-rapide. On retombera encore et encore dans ce manque d’Amour pour Soi-même. Néanmoins, la prise de conscience pourra nous aider, et ce de façon de plus en plus automatique, à se recentrer sur ce verre à moitié plein, et sur ce qui nous rappelle que l’on peut bien s’Aimer pour qui nous sommes, ici et maintenant. Au départ d’un tel processus, il s’agit d’un véritable entraînement à apprendre à s’observer retomber pour pouvoir se recentrer sur ce qui mérite d’être aimé en Soi, encore et encore..
Et petit à petit, avec cet travail intérieur, on œuvre à forger en Soi une belle coupe prête à se remplir d’Amour, pour que l’on puisse venir s’y abreuver encore et encore, jusqu’à ressentir que cette coupe est partie intégrante de notre Être, dans cette Unicité qui fait ce que nous sommes.
Alors, loin l’idée que je puisse moi-même avoir bien maîtrisé le remplissage de cette coupe d’Amour. L’ouvrage est un processus continu et perpétuel, qu’il m’est nécessaire également de ne pas oublier lorsque je peux retomber au creux d’une vague de doutes et de tourments intérieurs. Être et rester vigilant sur le chemin est clef, et certainement une des plus grande difficulté à traverser. L’environnement extérieur peut facilement nous extirper du jardin de douceur intérieur que l’on cherche à faire fleurir et entretenir lorsqu’on se lance sur le chemin de notre souveraineté intérieure. D’où le rappel constant à savoir se recentrer sur cette coupe, ce Graal, qui est en chacun de nous.
Apportons-nous à nous-m’Aime de la Bienveillance, de la Compassion, de la Gratitude, et du Pardon ; et l’alchimie en fera de l’Amour.
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