Il y a quelques jours, j’ai eu une prise de Conscience après m’être observé retourner dans une quête d’informations externes, sautant d’articles en articles sur un sujets à controverse, jusqu’à un éclat de lucidité et la réalisation que j’étais en train de me perdre à l’extérieur de moi à ce moment là. J’observais ainsi, dans l’instant, la potentielle boucle infinie dans laquelle je mettais les pieds… J’ai eu alors l’impression de m’observer comme j’avais pu déjà l’expérimenter auparavant ; avant que je ne réalise le non sens de telles quêtes orchestrées par le mental.
Que nourrissons-nous dans ces quêtes a l’information et à « la vérité » ?
Notre corps mental.
Le corps mental tente à tout pris de garder le contrôle, et de nous faire croire que nous sommes uniquement ce mental. Ce corps mental lutte de peur de perdre le contrôle, et donc sa pleine existence et association à ce que qu’il tente de laisser croire que nous sommes, illustré par le fameux « Je pense donc je suis », de Descartes, qui nous a enfermé dans l’idée du tout rationnel, et d’une identification limitée à l’Ego.
Ainsi, ce corps mental nous invite, parfois de façon très discrète et subtile, à « creuser » encore et encore en quête de « vérité ». De plus en avançant sur un chemin spirituel, il aime user de la stratégie à nous faire croire qu’ainsi nous tendons à avancer vers la liberté. Celle-ci n’est alors qu’illusoire puisque nous ne la cherchons qu’à travers une creusée infinie au travers de ce corps mental, qui se nourrit de l’extérieur afin de nous détourner de l’observation intérieure.
Et ce piège là, il n’est ni l’œuvre du gouvernement, de quelconque opposition contrôlée, ou de quelconque fausse lumière spirituelle ou n’importe quel autre sujet externe nous confortant dans le rôle du port du masque de victime ; il est l’œuvre seule de notre mental qui nous enferme dans une quête infinie à la vérité extérieure. Alors, dans cette quête à la vérité (i.e. versus le mensonge et la manipulation mettant en conscience la prison dans laquelle nous semblons évoluer), la division que nous retrouvons à l’extérieure n’est qu’issue de la simple division que nous portons à l’intérieur de nous, et que nous préférons ne pas observer.
Œuvrer à l’Union de Soi fait partie du chemin. Réaliser que la simple observation de voir son mental en action fait que nous ne pouvons être à la fois l’observateur et l’observé, et donc que ce mental n’est pas l’entièreté de ce que nous sommes. Si, dans ce cas, je peux en Conscience prendre la main sur ce mental, il n’en devient alors qu’un outil au service de la Conscience. Ainsi, je ne suis pas séparé de ce mental, toutefois je ne suis pas lui.
Revenant au sujet de « creuser » les informations externes diverses à la recherche de telle ou telle vérité sur divers sujets ; qu’est-ce que cela m’apporte ? Rien m’accompagnant à Être mieux en Soi. Ce que j’y vois est une percée dans le mental pour aller s’y enfouir encore plus, et ce potentiellement infiniment, et à partir de là, m’éloigner de ce que JE SUIS plus fondamentalement. J’y vois donc là personnellement un leurre nous éloignant de notre intériorité, de notre centre, de notre Cœur ; là où se trouve l’Amour, la Paix et la Sérénité.
Gandhi invitait bien à œuvrer à « être le changement que nous souhaitons voir dans le Monde ». Et là, faisant le lien avec notre énergie et notre vibration interne agissant sur notre façon de percevoir le Monde, j’aimerai alors que chacun puisse vibrer l’Amour, la Paix et la Sérénité en Soi, pour ainsi et enfin voir cela dans le Monde.
Sur le chemin, gardons le cap de reconnexion à Soi-m’Aime, jusqu’à vibrer ce que nous souhaitons véritablement pour ce Monde et ainsi œuvrer à la réalisation de celui-ci ; sans haine, sans division. Lâchons toutes ressources externes qui tend à nourrir ce vers quoi nous ne souhaitons pas aller, et gardons uniquement ce qui nous permet de nous élever vers la vibration de ce que nous désirons, ou qui nous guide sur le chemin de la reconnexion et de la réunification de Soi.
Lâchons donc « la pelle du mental » qui tend à nous faire croire que nous avons à « creuser » dans cette prison pour retrouver la liberté, en réalisant que la Liberté est déjà en chaque-UN, et que cette prison n’est que la construction illusoire de notre mental qui en entretient les murs.
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Lumineusement,
Nassim
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