
« Le miracle Spinoza : Une philosophie pour éclairer notre vie » est un livre écrit par Frédéric Lenoir, et que j’ai eu l’occasion de lire en 2019, et qui m’avait alors profondément marqué tant la découverte de la philosophie de cet homme, bafoué en son temps, tendait à résonner avec ce que j’avais toujours un peu ressenti au fond de moi sans n’y avoir jamais posé de mots.
Ici, j’ai eu envie de vous partager un condensé de petits extraits que j’avais conservé en notes, et qui sont d’une belle profondeur pour vous offrir un sujet méditatif intérieur. 🤗
La « gestion » du désir, sa réorientation, deviennent la clé du bonheur et de l’épanouissement.
Spinoza nous montre qu’il n’en est rien et que nos affects ne constituent pas un mal qu’il s’agirait d’endiguer. Il remplace la dualité raison/affectivité par la dualité activité/passivité. La passivité, comme nous l’avons vu, est un état où nous sommes mus par des causes extérieures et des idées inadéquates. L’activité intervient lorsque nous agissons à partir de notre nature propre et d’idées adéquates. Dans le premier cas, nous subissons (d’où le mot « passion », du grec pathos), car notre affectivité subit une influence extérieure dont nous n’avons pas conscience ou dont nous avons une connaissance partielle ou erronée. Dans le second, nous agissons, car nos affects proviennent de notre nature et sont éclairés par une juste connaissance de leurs causes. C’est pourquoi la passion produit des joies passives et l’action des joies actives.
Le chemin proposé par Spinoza consiste à s’appuyer sur notre puissance vitale, nos désirs, nos sentiments, en les éclairant par le discernement de la raison afin de remplacer nos idées imparfaites, partielles, inadéquates, imaginaires, par une vraie connaissance qui transforme nos affects passifs en affects actifs, ne dépendant que de nous.
Nous ne désirons aucune chose parce que nous jugeons qu’elle est bonne, mais, au contraire, nous appelons bon ce que nous désirons.
L’homme vertueux n’est plus celui qui obéit à la loi morale ou religieuse, mais celui qui discerne ce qui augmente sa puissance d’agir. Tandis que l’homme de la morale traditionnelle se complaira dans des sentiments qui diminuent sa puissance vitale (tristesse, remords, crainte, culpabilité, pensée de la mort), l’homme éthique de Spinoza ne recherche que ce qui affermit en lui la puissance vitale. Il tourne résolument le dos à la tristesse et à tous les sentiments morbides pour ne penser qu’à faire grandir la joie véritable.
Être libre, c’est être pleinement soi-même ; mais être soi-même, c’est répondre aux déterminations de sa nature.
La sagesse spinozienne part de l’expérience de la joie que nous éprouvons à ordonner nos passions afin d’augmenter notre puissance d’agir, pour nous inciter à ordonner notre vie par la raison.
Elle nous propose, (…) de nous appuyer sur ce qui nous met dans la joie, nous fait grandir, nous rend heureux, pour nous engager de plus en plus résolument sur le chemin de la sagesse, qui nous conduira, de joie en joie, vers la béatitude et la liberté.
Lumineusement,
Nassim
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